Devenir propriétaire est une étape importante pour un primo-accédant. Il s’agit d’un véritable projet de vie. Pour investir sereinement et réaliser une bonne opération financière, il est indispensable de ne pas se précipiter et d’être entouré de personnes de confiance. Entre les démarches administratives, les visites et les négociations, il est courant de commettre des erreur lors du premier achat immobilier. Certaines d’entre elles peuvent être préjudiciables.
Pour vous accompagner dans ce projet d’acquisition, voici 5 erreurs fréquentes commises par les primo-accédants et des conseils précieux pour les éviter.
Erreur n°1 : Ne pas définir avec soin son budget
De nombreux acquéreurs débutent leur projet d’achat sans définir en amont le budget disponible. Ils se projettent dans un type de logement sans vérifier si la banque acceptera de les suivre dans cet achat. Résultat ? Après avoir signé le compromis de vente, ils ne parviennent pas à obtenir une offre de prêt. Ils passent alors à côté de la vente, perdent du temps dans leur projet et font rater des opportunités au vendeur.
Comment procéder pour ne pas commettre cette erreur ?
Avant de démarrer les visites, un futur acheteur doit toujours définir son budget. Voici les éléments clés à considérer :
- La valeur de l’apport personnel.
- Le taux d’endettement (il ne doit pas dépasser 33 à 35 %).
- La capacité d’emprunt.
- Les frais de notaire (compris entre 5 et 8 % du prix de vente du bien).
- Les frais liés à l’agent immobilier (souvent entre 5 et 10 % du prix du bien).
En 2024, les conditions d’accès au crédit sont devenues plus strictes avec une hausse des taux d’intérêt. Il est donc essentiel de réaliser une simulation de crédit avec un courtier ou directement auprès de sa banque pour éviter les mauvaises surprises.
Erreur n°2 : Négliger le coût des charges ou les diagnostics techniques
Ravis de pouvoir s’offrir leur prochain logement, beaucoup de primo-accédants ne prêtent pas attention aux frais annexes liés au bien. Ils prennent uniquement en compte le prix d’achat. Cependant, les charges ou les taxes peuvent avoir un lourd impact sur leur budget mensuel et leur qualité de vie. En plus du remboursement de leur emprunt immobilier, ils devront payer la taxe foncière, les frais de chauffage, les travaux de mise en conformité, etc.
Comment procéder pour ne pas commettre cette erreur ?
Lorsque la visite se termine sur un coup de cœur, il est utile de demander certains documents au vendeur. En 2024, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est devenu encore plus précis avec des règles renforcées. Étudiez ce diagnostic et la taxe foncière pour calculer rapidement les frais annuels à prévoir. Prenez également en compte les travaux de rénovation énergétique qui pourraient être nécessaires, surtout pour les biens classés F ou G, de plus en plus réglementés.
Erreur n°3 : Ne pas penser à la revente
Ce premier achat immobilier est une étape clé dans votre vie de propriétaire. Pour autant, il n’est pas certain que vous restiez toute votre vie dans ce logement. En oubliant d’anticiper une éventuelle revente, vous pourriez vous bloquer en cas de changement de situation. Si le bien est difficile à vendre, il peut vous faire rater des opportunités dans l’avenir.
Comment procéder pour ne pas commettre cette erreur ?
Pour limiter ce risque, renseignez-vous sur le quartier et son potentiel de développement. Désormais, les investisseurs sont de plus en plus attentifs à la proximité des transports en commun, des infrastructures (commerces, écoles) et des projets d’urbanisme. Un quartier dynamique a vocation à évoluer positivement, ce qui attirera de futurs acquéreurs.
Erreur n°4 : Ne pas anticiper la demande de prêt immobilier
Les banques sont particulièrement exigeantes au moment d’accorder un prêt immobilier, surtout lorsqu’il s’agit de primo-accédants. En plus d’étudier leur situation (apport personnel, taux d’endettement), elles vérifient chaque ligne des trois derniers relevés de comptes bancaires. Un découvert régulier ou des crédits à la consommation peuvent envoyer un mauvais signal.
Comment procéder pour ne pas commettre cette erreur ?
Ces prochains mois, malgré des taux d’intérêt en baisse, les dossiers doivent être encore solides. Anticipez votre demande de financement au moins trois mois avant, voire six mois pour certains organismes de crédit. Cela vous permettra de présenter des comptes bancaires exemplaires et de monter un dossier impeccable.
Erreur n°5 : Ne pas oser négocier
Par peur de voir le bien leur échapper, certains acquéreurs n’osent pas négocier le prix. Ils achètent parfois leur logement bien trop cher, comparativement à sa valeur sur le marché.
Comment procéder pour ne pas commettre cette erreur ?
En 2024, les experts immobiliers soulignent que la marge de négociation peut être plus importante dans un contexte où le marché ralentit légèrement dans certaines régions. Faites-vous accompagner par un professionnel de l’immobilier qui vous conseillera sur le montant acceptable pour réaliser une bonne négociation. Son expérience et sa connaissance du secteur sont des atouts précieux pour ne pas passer à côté d’une opportunité.
Conclusion
Réussir son premier achat immobilier demande de la préparation et de la vigilance. En évitant ces cinq erreurs fréquentes, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réaliser une transaction sécurisée et réussie. Avec une bonne anticipation et l’aide d’un professionnel immobilier, vous pourrez aborder cette étape importante de votre vie en toute sérénité.
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